25 novembre : Dire stop aux violences sexistes et sexuelles
- novembre 25, 2022
- by
- Jérémy Bacchi
Si depuis 5 ans avec le mouvement #metoo la parole des femmes s’est libérée, le combat contre les violences sexistes et sexuelles n’est pas terminé, loin de là. En moyenne chaque année, 94000 femmes (entre 18 et 75 ans) sont victimes d’un viol ou d’une tentative, soit plus d’une toutes les 5 minutes ! Plus d’une femme sur deux a déjà subi des violences sexuelles dans sa vie. 120 féminicides depuis janvier 2022, soit déjà plus qu’en 2020 et 2021.
La situation est alarmante : non seulement les femmes sont victimes de violences physiques et sexuelles, mais aussi de violences morales et de harcèlement. Et elles endurent une précarisation toujours plus forte de leurs emplois, les inégalités salariales ainsi que la charge mentale qui leur est imposée. Aucune de ces violences ne relève du domaine privé, car elles menacent la République dans ses principes mêmes.
Pour lutter contre ces violences, seule l’augmentation des moyens alloués à la lutte contre les violences faites aux femmes et l’adoption d’une loi-cadre à la fois répressive et préventive permettront d’endiguer ce fléau.
Pour faire face à ces défis, il est nécessaire d’investir 1 milliard d’euro, créer un observatoire des violences sexistes et sexuelles. Mettre en place des lieux d’accueil et d’écoute pour les victimes, et garantir l’aide juridictionnelle. Enfin, assurer la prise en charge psychologique des victimes par le système de sécurité sociale.
Engagé depuis des années contre ces violences, en cette journée de lutte contre les violences faites aux femmes, je veux rappeler et renouveler mon soutien aux associations qui luttent contre ces violences et aident les victimes. Elles sont essentielles dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles en compensant l’absence cruelle de ressources humaines et financières allouées par le gouvernement !